La relation interpersonnelle, une clef du devenir historique

Le rapport à autrui a été diversement apprécié dès l'Antiquité. LE christianisme naissant s'est exprimé dans les catégories du stoïcisme et du (néo-)platonisme, qui laissaient dans l'ombre le caractère essentiel de cette relation, sa valeur humaine en soi et la modification que les partenaires exerc...

Full description

Bibliographic Details
Author:C. Lefevre
Published: S.n., s.l., 1983
Volume:40
Pages:31-54
Periodical:Mélanges de science religieuse
Number:1
Format:Article
Topic:- Biography > Relations and Sources > Platonism - Neo-platonism > Plotinus > Plotinus
- Doctrine > Man > [Doctrine de la connaissance] > [Communication des consciences. Le Maître intérieur. Pédagogie]
- Doctrine > From man to God > [Morale] > [Charité. Amitié] > [Charité/amour du prochain]
Status:Active
Description
Summary:Le rapport à autrui a été diversement apprécié dès l'Antiquité. LE christianisme naissant s'est exprimé dans les catégories du stoïcisme et du (néo-)platonisme, qui laissaient dans l'ombre le caractère essentiel de cette relation, sa valeur humaine en soi et la modification que les partenaires exercent mutuellement. Cette valeur a été redécouverte à partir de Descartes dans un contexte non théologique; chez Feuerbach, la relation à autrui se substitue même complètement au théisme, la conscience d'une modification réciproque favorisant l'idée que l'humanité est l'auteur du devenir historique. Il revient au croyant de retrouver ces intuitions concernant le rapport à autrui et notre responsabilité dans l'Histoire. Il faut pour cela éclairer la confiance faite par Dieu à la liberté et explorer nos divers types de relations; l'article fournit un programma de recherches.