La doctrine augustinienne de l'illumination

L'auteur reconnaît que la psychologie augustinienne ne considère pas l'âme comme unie substantiellement au corps. Pas d'abstraction possible, donc. Dès lors, si l'on exclut l'ontologisme, on semble acculé à l'innéisme platonicien. Bien des textes d'Augustin favorisent cette solution très simple, mai...

Full description

Bibliographic Details
Author:Régis Jolivet
Published: S.n., s.l., 1930
Volume:30
Pages:382-502
Notes:idem: Mélanges Augustiniens. Paris 1931, 52-72
Periodical:Revue de Philosophie
Format:Article
Status:Needs Review
Description
Summary:L'auteur reconnaît que la psychologie augustinienne ne considère pas l'âme comme unie substantiellement au corps. Pas d'abstraction possible, donc. Dès lors, si l'on exclut l'ontologisme, on semble acculé à l'innéisme platonicien. Bien des textes d'Augustin favorisent cette solution très simple, mais d'autres y sont contraires. L'auteur écarte patiemment l'un après l'autre, les premiers. Il pense que, d'après Augustin, les sens ont leuer part dans l'origine des idées, mais à titre extrinsèque. Au reste ce problème n'est pas celui auquel Augustin veut répondre directement: il s'attache plutôt à rechercher d'où nous vient la certitude de nos jugements, et il se trouve ainsi amené à la doctrine du Maître intérieur et de l'illumination.