S. Augustin. Les mises en scène dans les 'Confessions'
Il s'agit d'une lecture pqychanalytique; "Par sa omdernité même, Augustin expose le Dieu de ses Confessions à la critique post-freudienne" (p. 129). Il est certain que, par l'acuité de sa "psychothérapie", Augustin pourvoit l'analyste d'une riche documentation, d'"intuitions pré-freudiennes" (p. 142...
Author: | Philippe Kaeppelin |
---|---|
Pages: | 129-147 |
Format: | Essay |
Topic: | -
Works
>
Confessiones
- Doctrine > God. Trinity > God > [Conception humaine de Dieu] > God - Influence and Survival > [Époque Contemporaine (1789-1960)] > Authors > Freud, Sigmund (1856-1939) |
Parent Work: | Dieu |
Status: | Needs Review |
Summary: | Il s'agit d'une lecture pqychanalytique; "Par sa omdernité même, Augustin expose le Dieu de ses Confessions à la critique post-freudienne" (p. 129). Il est certain que, par l'acuité de sa "psychothérapie", Augustin pourvoit l'analyste d'une riche documentation, d'"intuitions pré-freudiennes" (p. 142), aisément exploitables: Augustin et Freud analysent l'un et l'autre l'histoire du Je. Ils explorent le même terrain. Mais pour Freud, seul le Sujet existe, et Dieu n'est que fantasme. Alors que pour Augustin, tout le dilemme consiste à discerner sans cesse la dualité dan l'Un: "Dieu et l'âme" ou "Dieu et Moi" (p. 133). L'interprétation freudienne serait claire et simple dans sa radicalité réductrice. Mais, quand l"analyste se refuse à cette simplification (cf. p. 130; p. 141...), la tâche s'avère plus délicate: le langage de l'"illusion", de la "mise en scène", dus "deus ex machina", ne risque-t-il pas d'obscurcir le débat? Mais il ne s'agit ici que de pages "préalables d'investigations ultérieures" (p. 130). |
---|