Language Theory and Analysis in Augustine

L'auteur se propose d'indiquer quelques traits saillants de l'épistémologie augustinienne, en insistant particulièrement sur sa théologie du langage et sa méthode d'analyse linguistique. Il compare les vues d'Augustin, à base néo-platonicienne, avec celles de Thomas d'Aquin, fondées sur l'aristotéli...

Full description

Bibliographic Details
Author:Robert H. Ayers
Published: S.n., s.l., 1976
Volume:29
Pages:1 -12
Language:English
Periodical:Scottish Journal of Theology
Number:1
Format:Article
Topic:- Doctrine > General studies > Philosophy > [Philosophie selon sujets] > [Épistémologie] > [Épistémologie et stoïcisme]
- Doctrine > Man > [Doctrine de la connaissance] > [Signes. La parole] > Sign > [Signum / res]
- Influence and Survival > The Middle Ages (430-1453) > Influence on the various authors and writings > Thomas of Aquin (+/- 1225-1274)
- Influence and Survival > [Époque Contemporaine (1789-1960)] > Relevance of Augustine > [Linguistique]
- Doctrine > Man > [Doctrine de la connaissance] > [Signes. La parole] > [Parole/langage/langue] > [Langage]
Status:Active
Description
Summary:L'auteur se propose d'indiquer quelques traits saillants de l'épistémologie augustinienne, en insistant particulièrement sur sa théologie du langage et sa méthode d'analyse linguistique. Il compare les vues d'Augustin, à base néo-platonicienne, avec celles de Thomas d'Aquin, fondées sur l'aristotélisme. En sotériologie comme en épistémologie, le profane est chez Augustin complètement absorbé par le religieux, selon l'expression de P. Tillich. Quant à la théorie du langage, l'auteur rapproche celle d'Augustin des vues exposées par le philosophe américain Peirce. Pour l'un comme pour l'autre il y a dans la mise en fonction des signes une triade relationnelle: objet signifié, signe et sujet auquel s'adresse le signe. L'originalité d'Augustin résiderait pour les uns (R.A. Markus) en ce qu'il a utilisé la théorie des signes comme une théorie du langage, et pour les autres (D. Jackson) en ce qu'il a appliqué à l'interprétation de l'Ecriture la théorie tradionnelle chez les Stoïciens. En tout état de cause, il semble qu'Augustin n'aurait pas répudié l'évolution de la théorie du langage telle qu'elle est suggérée par Wittgenstein et d'autres philosophes modernes. Pour ce qui est de l'usage de la métaphore dans l'Ecriture, Augustin affirme qu'elle ne peut exister sans qu'existe d'autre part une connaissance et une expression non-figuratives des choses.